Deux apprentis reporters travaillent à Cognac-Jay avec un ancien du Viêt Nam qui les abreuve de ses souvenirs. Pour cause d'audimat, leur rubrique culturelle disparaît après la vente de la chaîne au secteur privé. Chacun comprend alors son destin...
Se faire un rail sur un paquet de cigarettes, avec un ticket de métro, en moins de vingt secondes, c'est comme le vélo, cela ne s'oublie pas. Pourtant, là-bas en Bretagne, Laurent Dewalter pensait avoir trouvé l'oubli. À Paris, il n'y revenait que deux fois par mois. Pour venir chercher sa fille et la ramener. C'était les seuls rapports qu'il entretenait avec la capitale. Jusqu'à ce que l'assassinat de Philippe Morgan, l'ami des mauvaises nuits, ne mette le feu à la poudre blanche.
Rock, banlieue et gros nez, Margerin, le magicien de l'humour
Frank Margerin fut l'un des piliers du journal « Métal hurlant ». Métal hurlant a révolutionné la B.D. francophone. Et Margerin a inventé la B.D. rock.
Ses personnages, Lucien, Ricky, Gilou, ne sont pas des aventuriers au regard d'acier, mais des petits banlieusards qui aiment le rock, les mobs, les filles...
Et Frank Margerin est aussi l'une des stars çontemporaines de la B.D. humoristique.
Printemps 1963. Dans l'Oural, au coeur de l'Empire soviétique, une mission archéologique découvre sept cercueils. À l'intérieur, des cadavres dont la peau du visage a été arrachée. Au même moment, à Berlin, un homme se fait tirer dessus alors qu'il franchit le Mur coupant la ville en deux. Avant de succomber, il réussit à prononcer un mot étrange : Doppelgänger. A priori, aucun rapport entre ces deux événements. Mais en réalité, il existe bien un lien entre la macabre découverte et le transfuge abattu. Ce lien porte un nom : Julius Kranz, un chirurgien est-allemand spécialiste des manipulations électro-chirurgicales sur le cerveau humain. L'un après l'autre, Mortimer et Blake vont croiser la route de ce scientifique machiavélique. Ils auront la désagréable surprise de retrouver à ses côtés un aventurier sans scrupules, qui prépare la plus grande mystification de l'histoire de l'humanité... Antoine Aubin met son trait éminemment « jacobsien » au service du scénario original de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental, qui conjugue la grande aventure, les brouillards de l'espionnage, les dérives de la science et les ressorts cachés de l'Histoire.
En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d'un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l'Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre.
Femme libre et indépendante, témoin de la naissance du monde moderne, elle aura côtoyé les pionniers de l'époque : Gustave Eiffel, Louis et Auguste Lumière, ou encore Georges Méliès, Charlie Chaplin et Buster Keaton.
Elle meurt en 1969, avec la légion d'honneur, mais sans avoir revu aucun de ses films - perdus et oubliés. C'est en 2011, à New York, que Martin Scorsese redonne un coup de projecteur sur cette femme exceptionnelle.
Joséphine Baker a 20 ans quand elle débarque à Paris en 1925. En une seule nuit, la petite danseuse américaine devient l'idole des années folles, fascinant Picasso, Cocteau, Le Corbusier ou Simenon. Dans le parfum de liberté des années 1930, Joséphine s'impose comme la première star noire à l'échelle mondiale, de Buenos Aires à Vienne, d'Alexandrie à Londres.
Après la guerre et son engagement dans le camp de la résistance française, Joséphine décide de se vouer à la lutte contre la ségrégation raciale. La preuve par l'exemple : au cours des années 1950, dans son château des Milandes, elle adopte douze orphelins d'origines différentes, « la tribu arc-en-ciel ».
Elle chantera l'amour et la liberté jusqu'à son dernier souffle.
Dans le Montparnasse de bohème et de génie des années 1920, Kiki réussit à s'extraire de la misère pour devenir l'une des figures les plus charismatiques de l'avant-garde de l'entre-deux-guerres. Compagne de Man Ray auquel elle inspirera ses photos les plus mythiques, elle sera immortalisée par Kisling, Foujita, Per Krohg, Calder, Utrillo ou Léger.
Mais si Kiki est la muse d'une génération qui cherche a évacuer la gueule de bois de la Grande Guerre, elle est avant tout une des premières femmes émancipées de ce siècle.
Au-delà de la liberté sexuelle et sentimentale qu'elle s'accorde, Kiki s'impose par une liberté de ton, de parole et de pensée qui ne relève d'aucune école autre que celle de la vie...
Des années de scoutisme aux premières publications en passant par les découvertes artistiques et les rencontres avec Edgar P. Jacobs, Tchang Tchong-jen ou Andy Warhol, tout un parcours qui est retracé dans cette biographie en bande dessinée d'Hergé, l'auteur légendaire des Aventures de Tintin. Les auteurs nous racontent, avec une maîtrise époustouflante de la ligne claire, une vie passionnante, faite de doutes et de certitudes, qui donna une oeuvre universelle. Une biographie non autorisée, mais dont chaque case montre le respect tant pour l'homme que pour l'oeuvre.
Né aux États-Unis à la fin des années 70, le rap débarque sur le vieux continent comme le nouveau phénomène de la musique noire. En France, il trouve un écho autant musical que social, qui dépasse largement le simple effet de mode. Métissage des sons, des racines et du langage, tchatche poétique et politique, le rap français cultive sa propre identité en se démarquant radicalement du modèle américain.
Ce livre est le résultat d'une longue enquête menée auprès des principaux acteurs de la scène française. Parmi eux, NTM, IAM, MC Solaar, Jimmy Jay, Alliance Ethnik, Dee Nasty, Cut Killer, Solo, La Rumeur, La Cliqua, Menelik, Les Sages Poètes de la Rue, Gaël Faye... Mais aussi Olivier Cachin, l'historien du rap, Julien Kertudo, l'inventeur de la distribution numérique du rap. La meilleure façon de raconter cette histoire était de leur laisser la parole.
1963. As Professor Mortimer is invited to the USSR by an old
archaeologist friend to join in the search for the lost city of
Arkaim in the Urals, Captain Blake goes to Switzerland for an
important conference between the intelligence services of the Western
Powers, in order to prepare for the top-secret Operation Prince in
Berlin. Berlin where a West German agent was just shot trying to
cross the Wall back from East Germany, uttering a single word before
dying: doppelgänger ...
'Le cinéma est une invention permanente. Le jour de son invention définitive sera aussi le jour de sa mort. Ce qui fait qu'un art ne meurt pas, c'est qu'un être soudain découvre une "place vide" et qu'il trouve un moyen de la combler.' Henri-G. Clouzot.