Federico est jeune, assoiffé de vie, mais conditionné par les contraintes d'un monde encore fermé et par une mentalité traditionaliste, toujours tiraillé entre les impulsions de son tempérament passionnel et le désenchantement de devoir accepter des choix souvent imposés par d'inévitables compromis. Federico raconte sèchement et sobrement sa complexe biographie existentielle: les années universitaires pleines d'insouciance, le retour au village natal dans l'arrière-pays abruzzain et les soudains problèmes économiques de sa famille; le début difficile de sa profession d'expert-comptable, les histoires sentimentales malheureuses avec Francesca et Marta, la joie d'un enfant. Ce sera Davide, le fils tant désiré et aimé, qui dissipera les conflits irrésolus qui animent le protagoniste. Federico réussira à instaurer un rapport de sincère complicité et d'affection réciproque avec son fils. Il parviendra à surmonter l'hostilité et la rancune de Marta, son ex concubine, mue par un désir de vengeance qui augmentera au moment où elle tentera de tenir le père et le fils éloignés l'un de l'autre. Un roman sur les vicissitudes que chacun de nous pourrait vivre, capable d'affronter des thèmes fortement actuels et jamais assez débattus: les formes de la famille, la séparation, le rôle difficile du père ou de la mère célibataire. Des moments de réalité qui se colorent de teintes chaudes et sincères.
Ouvrage traduit par Berta Corvi
Avec tout juste son bac en poche, Anna débarque de son petit village natal de Pologne à Anvers, en Belgique. Elle doit occuper une place de jeune fille au pair durant un an. Les débuts sont difficiles, Anna ne parle pas un mot de français, mais elle s'accroche. Après cette première expérience belge, elle décide de rester, multiplie les petits boulots, les galères, se désespère parfois, mais une petite voix intérieure lui dit une fois de plus de tenir bon. Et d'ailleurs, peu de temps après, elle rencontre Sébastien. Mariage, naissance d'un premier enfant, Mateusz, puis six ans plus tard de la petite Evelyne. Bébé au sourire désarmant, aux yeux très éveillés largement ouverts sur le monde et dont le petit caractère s'affirmera très vite ! À seulement deux mois, Sébastien remarque le ventre légèrement gonflé de sa fille. Et là un mot terrible tombe : neuroblastome, une tumeur enfantine extrêmement rare, mais qui se résorbe en général d'elle-même. Après des épreuves de la vie d'émigrante, Anna plonge dans le monde d'oncologie pédiatrique. Ce roman bouleversant nous prouve que l'écriture peut parfois servir de catharsis à la souffrance.
Tilmann Kleinau est né le 21 juillet 1961, avec des bras et des jambes courts, atrophiés : c'est un enfant du thalidomide. Il fut baptisé aussitôt, car personne ne pouvait imaginer qu'un enfant né avec de telles malformations extérieures puisse survivre quelques mois, ou même quelques semaines.
Aujourd'hui âgé de 53 ans, docteur en philologie, il vit à Stuttgart où il exerce en libéral la profession de traducteur pour des agences et des maisons d'édition. Il joue aussi de la batterie dans un groupe de rock amateur et s'investit bénévolement dans des associations de personnes handicapées. Grâce à une assistance humaine permanente, il mène une vie normale, active et riche. Quels problèmes a-t-il dû résoudre ? Avec délicatesse et humour, il montre que la vie est infiniment précieuse.
Oser tout quitter pour un rêve ? Voilà le deal que passe avec lui-même un simple prof d'anglais, fan de culture anglo-saxonne à la limite de l'aliénation. Le rêveur s'appelle Mekki, mais on le surnomme Mickey. Surnom à l'appui, il opte pour un style de vie à l'américaine et roule en jeep. Ce trentenaire n'a de marocain que la nationalité ! Il se plaît à afficher son désir de s'exiler aux States : changer d'existence, c'est cool ! En fait, Mickey est un homme pressé qui passe le plus clair de son temps à courir, de l'institut anglais à la brasserie Le Capitole, rencontrer son alter ego « le Kid », retrouver son ex, ou sortir sa nouvelle fiancée. Rien ne le détourne de son projet de « départ », ni ses conquêtes féminines ni le sarcasme de ses collègues ou ses créanciers. Parcours de combattant ! Go Mickey go !
"Je suis Pauline, je suis née en Côte d'Ivoire et je suis titulaire d'une maîtrise en géographie obtenue à l'université d'Abidjan. Hôtesse de l'air, je quitte la Côte d'Ivoire pour la France à cause d'une grave crise politique suivie d'une guerre qui a divisé le pays en deux. Arrivée en France, je découvre avec désolation les vraies réalités d'une vie d'immigrée : sans papiers, travail au noir... "
Le recueil L'Étrangère ou L'Ours et le papillon se compose de trois nouvelles suivi d'un scénario original de court métrage. « La première fois » en est le thème commun. Chacune des quatre créations relate des épisodes exclusifs de vie humaine : premier stage de formation, Salut, l'artiste !, première peur d'enfant, Aisha Q., premier amour d'adolescent, L'Étrangère et premier rêve d'adulte désabusé avec Bouée de sauvetage.
Moi, que veut dire moi ? C'est ma personne, mon identité, ma famille, mes ancêtres et la société ou je vie c'est ça moi. C'est l'ensemble de ces éléments, qui me constitue et qui me façonne.
Et pour parler de moi, je dois parler de tous ce qui m'entour de bien et de mal, des choses qui me plaisent et me déplaisent et des choses que j'aime et je déteste.
Mon moi a été structuré dans ce recueil de poème en trois partis :
- Mon identité (mon peuple rejette son origine réelle pour une autre importée)
- Ma famille (La famille est le noyau de la civilisation et la base de la société et c'est l'essence de mon Moi)
- La vie et ses acteurs (la vie est une scène de théâtre et nous nous sommes c'est acteurs et chacun de nous a son rôle à jouer dans cette pièce théâtrale).
Subterra fut publié, pour la première fois en 1904. Les nouvelles de ce recueil décrivent la violence existante, au niveau des rapports sociaux, dans un Chili qui commençait à s'industrialiser. Concernant la vie des travailleurs dans les mines de charbon, le sujet principal de ce recueil, deux nouvelles se distinguent tout particulièrement par l'intensité de leurs conflits : « La porte-numéro 12 » et « Le coulis du diable ». Dans la première, on voit comment un père de famille oblige, en utilisant la contrainte physique, son fils, âgé d'une dizaine d'années, à assumer la tâche de portier, dans une galerie de la mine. Dans la seconde, deux mineurs doivent accepter un poste de travail, dans un endroit très dangereux, où finalement ils finiront par périr.
Un homme qui pensait être arrivé à la fin de sa vie, se rend compte, grâce à l'arrivée impromptue d'une jeune femme dans sa demeure, qu'il lui reste encore une dernière course à faire. Sa vie défile, ses regrets, ses erreurs mais aussi ses joies, dont sa mère et sa grande-tante Aby ont été les moteurs. Son amour pour une femme, ses illusions, ses souvenirs défilent dans sa mémoire tout au long de ces quelques jours en compagnie de cette femme qui est, elle aussi, à la recherche d'elle-même. Dans cette quête, elle fera vivre à la bourgade des péripéties truculentes. Pendant ces quelques jours, ce petit coin du monde sera le théâtre d'une histoire de la vie.
Nous, les gens de Rio de Janeiro, sommes très fiers de notre « ville merveilleuse ». On y souffre, mais on l'adore. Je n'imaginais pas, quand j'ai quitté le Brésil au printemps 2004 pour ma première mission à l'étranger, qu'une autre ville pourrait lui faire concurrence dans mon coeur.
Paris m'a reçue aux bras aussi grands ouverts que ceux du Christ rédempteur ; j'y fus heureuse dès le premier jour. L'idée m'est venue de créer un blog, pour partager avec mes compatriotes, mes impressions sur cette ville qui fait depuis toujours rêver les Brésiliens.
Cet opuscule est le recueil de quelques-uns de ces écrits. Il s'agit de mes impressions, mes sensations, mes émotions, vécues dans cette ville et ce pays qui est la France, qui ont su se faire une place dans mon âme de Carioca.
Dans cette oeuvre, l'auteur retrace à la première personne l'histoire d'un jeune garçon au destin alarmant.
Très tôt orphelin de mère et de père, il se voit obligé dès son adolescence de se battre pour survivre et poursuivre ses études. Il y parvient, mais ses succès scolaires contrastent avec ses échecs amoureux.
Le monde professionnel va également lui sourire avec des emplois bien rémunérés, mais à cause de certaines fautes de gestion, il va se retrouver en prison.
Dans l'attente de son jugement, il vit alors un enfer sur Terre malheureusement commencé depuis l'enfance.
Prosper et Monique vivent à Gisenyi, au Rwanda, où, avec leurs trois enfants, ils forment une famille unie et heureuse. La guigne s'infiltre dans leur bonheur d'abord par la mort de Prosper. Le père de la famille s'en va après une longue maladie qui ruine sa famille et laisse Monique déprimée dans son veuvage. Puis Alouette, la cadette de la famille, est violée alors qu'elle finit ses études au Congo. Blessée, elle préfère s'enfuir pour épargner la honte à sa famille. Dès lors, la famille jadis heureuse se trouve confrontée à des souffrances inattendues et au désespoir. Monique et ses enfants se mettent à la recherche d'Alouette qui reste introuvable. Cette famille retrouvera-t-elle un jour son bonheur de jadis ? Alouette, arrivera-t-elle à pardonner et à revenir chez elle ?
Véritable voyage au coeur de la Colombie catholique et conservatrice, González nous décrit toute la beauté des paysages andins et les fins intérieurs motivant cette randonnée. S'identifiant comme simple aficionado à la philosophie, il considère n'être compromis à aucune position béatique en ce domaine. Il utilise à la fois l'humour pour dénoncer ou ridiculiser subtilement les vices et les défauts des Colombiens qu'il aime, et le langage populaire pour diffuser et rendre accessible sa réflexion philosophique. Combien d'auteurs en philosophie peuvent se targuer de faire rire et d'utiliser un langage populaire ? La philosophie normalement perçue comme un discours sérieux et raisonné ne laisse aucune place au rire et aux explications simples, sauf chez Fernando González.
Steve Demlou, fils d'un ministre, vit un profond mal-être et boude le luxe. Les échecs répétés de l'Afrique le hantent. Steve cherche les réponses dans les livres qu'il dévore sans limite. Il acquiert une culture encyclopédique. Exilé après le bac en Suisse pour ses études, il rencontre un universitaire genevois, Antoine Charnay. Les deux hommes revisitent l'histoire des civilisations et le rôle qu'y jouent les noirs. Steve rencontre aussi le Haïtien René Orval et son groupe de passionnés d'Afrique. Tous décident de s'installer à Dolfoura, un village semi-désertique du Cameroun, devenant pionniers d'une renaissance qui fera de Dolfoura une ville qui bat sa monnaie, écrit sa propre langue et développe une industrie verte. Confiance et respect d'eux-mêmes renaissent.