Morguélen. Un nom funèbre pour une île bretonne giflée par les vents.
Un terrain idéal pour la lieutenante Chen, lancée dans une traque sans merci. Dans son viseur : des tueurs à gages insaisissables, les Furies, déesses du châtiment.
Mais à l'heure de la rencontre, la partie pourrait bien compter plus de joueurs qu'il n'y paraît. Et quand le prêtre de cette île du bout du monde entre à son tour dans la danse, une seule certitude demeure : quelqu'un va mourir.
Jeu de miroirs à huis clos, le nouveau roman de Nicolas Lebel entraîne le lecteur dans une course échevelée où tout n'est qu'ombres et reflets. Porté par l'humour et l'ingéniosité inégalables du lauréat du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La Capture impose Nicolas Lebel comme l'une des voix les plus brillantes du thriller français.
L'été de cristal se situe en 1936, alors que l'on "nettoie" Berlin en prévision des J.O. Bernie Gunther, ancien membre de la Kripo devenu détective privé n'est pas sans ressembler à Philip Marlowe, le modèle culte de tous les privés. Son enquête (meurtre de la fille d'un industriel et disparition de bijoux) le conduit à se laisser interner au camp de Dachau... Dans La pâle figure, situé en 1938, il est victime d'un chantage de Heydrich qui veut le contraindre à réintégrer la police. Un requiem allemand, le plus noir des trois, commence en 1947 dans Berlin en ruine et divisé en secteurs d'occupation. La Trilogie berlinoise, tout en respectant les règles du genre policier, offre un portrait glaçant et puissamment évocateur de Berlin au quotidien à l'ère nazie.Traduit de l'anglais par Gilles Berton (traduction entièrement révisée)
À jouer double, on perd de vue sa cibleYvonne Chen n'a pas d'amis et elle n'en veut pas : ils l'ennuient ou finissent par mourir. Lorsque, en ce 5 janvier, son téléphone sonne, elle sait donc que ce n'est pas un ami qui l'appelle.
Les Furies, ces tueurs à gages sans foi ni loi, sont de retour et leur chef Alecto propose à Chen de participer à l'une de leurs danses. Deux frères se disputent le
contrôle d'un prestigieux vignoble dans les Vosges et, d'après le commanditaire anonyme, il ne doit en rester qu'un.
Chen, l'ex-flic de la Crim, aujourd'hui agent infiltré de la DGSI, accepte la mission : l'occasion rêvée pour elle de piéger enfin ces assassins. Lancée dans un jeu de faux-semblants au coeur d'un hiver glacial, Yvonne va devoir décider de quoi elle est l'instrument. La justice ou bien le châtiment ?
Tout bascule quand les fantômes du domaine s'en mêlent. Eux aussi réclament vengeance.
Un nouveau polar renversant porté par l'humour et le talent d'illusionniste de Nicolas Lebel, où chaque hypothèse du lecteur se voit pulvérisée page après page jusqu'à la révélation finale.
En tant qu'ex-flic, John Rebus est un habitué des tribunaux. Mais pour la première fois, sa place est sur le banc des accusés. Aurait-il commis l'incartade de trop ? C'est ce qu'a laissé entendre Francis Haggard, un policier accusé de violences conjugales qui s'est choisi une défense un peu particulière... il justifie ses actes par la brutalité de son métier, et, pour prouver ses dires, il est prêt à faire tomber avec lui la moitié des forces de l'ordre d'Édimbourg. Une affaire aux répercussions évidentes, que les hautes instances de la police écossaise souhaitent étouffer au plus vite. Et c'est de l'inspectrice Siobhan Clarke, chargée de diriger l'enquête, que tout semble dépendre. Sa loyauté ira-t-elle à ses collègues, ou aux civils ?
Véritable acmé de la série, Un cimetière dans le coeur plonge dans les rouages du système policier pour en révéler les plus noirs secrets. Un roman diablement contemporain.
Traduit de l'anglais (Écosse) par Fabienne Gondrand
La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Après le succès phénoménal du Murder Club du jeudi , Richard Osman est de retour avec son irrésistible quatuor de détectives du troisième âge, et nous régale d'une nouvelle enquête aussi
drôle et intelligente que palpitante.
Il semble que le calme ne dure jamais bien longtemps au village de retraite de Coopers Chase. Les membres du Murder Club y voient bientôt débarquer Douglas, un ancien collègue d'Elizabeth - un collègue, seulement ? -, complètement affolé. Et pour cause : accusé d'avoir dérobé des diamants d'une valeur inestimable, il est en cavale, un cartel colombien et la mafia new-yorkaise à ses trousses. Si le Murder Club lui refuse son aide, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? Une chance que les détectives en herbe aient pris goût à l'aventure !
Mais les cadavres se multiplient, et force est de constater que le quatuor s'attaque à un meurtrier sans foi ni loi. Seront-ils capables d'arrêter l'assassin avant qu'il ne leur fasse la peau ? Et, quitte à se mettre en danger, pourquoi ne pas en profiter pour mettre la main sur le pactole ?
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert
Skelthsea. Une île battue par les vents, au large des côtes écossaises. Lorsque Elspeth y débarque, à l'automne 1860, pour travailler comme gouvernante au manoir d'Iskar, elle est saisie par cette vieille bâtisse solitaire qui domine tout. Comme si la demeure portait le deuil du jumeau de Mary, la pupille d'Elspeth, tombé d'une falaise quelques mois plus tôt.
Pourtant, au manoir, personne ne parle de lui : ni la tante de Mary, ni les domestiques, et encore moins l'enfant elle-même, qui n'a pas dit un mot depuis l'accident. Au village en revanche, il se murmure que la chute de William n'avait d'accident que le nom. Des rumeurs dont Elspeth aurait aisément pu faire fi, si elle n'était pas témoin d'une série d'étranges phénomènes :
des bruits de pas dans le grenier, une mystérieuse berceuse qui résonne chaque soir dans le couloir désert... Et le plus glaçant de tous : un sifflement funeste qu'on dirait presque irréel...
Avec ce premier roman sur fond de secrets et de superstitions, Rebecca Netley nous offffre un trépidant huis clos, de ceux qui se lisent en une nuit, à la lueur tremblotante d'une bougie.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Marie Chivot-Buhler
Cinq heures du matin. John Rebus, pourtant à la retraite, est tiré du lit par la sonnerie stridente du téléphone. À l'autre bout, sa fille, paniquée, lui apprend que son compagnon Keith a disparu. De son côté, la police écossaise découvre le corps d'un riche étudiant saoudien, Salman bin Mahmoud, assassiné sur un vulgaire parking d'Édimbourg. Et les pistes, aussi ténues que variées, ne semblent mener nulle part.Tandis que Siobhan Clarke et l'inspecteur Malcom Fox tentent de démêler cette enquête, John Rebus roule vers le petit village côtier plein de secrets où réside sa fille. Mais, pour la toute première fois, la vérité est peut-être ce qu'il désire le moins découvrir...Un polar palpitant qui, sur toile de fond de Brexit, aborde la violence de la xénophobie et explore la puissance et la fragilité des liens familiaux. Un livre qui se dévore, pimenté à souhait par l'humour de cet enquêteur atypique.Traduit de l'anglais (Écosse) par Fabienne Gondrand« Ian Rankin : le meilleur du polar écossais. » Rolling Stone« Ian Rankin est un génie. » Lee Child« Le meilleur de Rankin, le meilleur de Rebus, quand la fiction rejoint l'actualité et transcende tous les genres et toutes les attentes. » Michael Connelly« Rebus est l'un des plus grands personnages de romans policiers anglais : aux côtés de Sherlock Holmes et de Hercule Poirot. » Daily Mail
« Depuis vingt ans, il est l'un des fers de lance du roman noir d'outre-Manche. Aussi apprécié chez lui que chez nous, l'Ecossais livre une nouvelle enquête qui promet un beau début d'année aux passionnés du genre. » Hubert Artus, Le Parisien Week-end
Fin de mois d'août torride dans le Midi. Le commissaire Émile Bordarier s'inquiète pour sa fille. En plus d'avoir un problème d'alcool et une attirance inexplicable pour les punks à chien, elle ne donne plus de nouvelles depuis des semaines. Alors qu'il se décide enfin à partir à sa recherche, le cadavre à demi carbonisé d'une jeune femme est découvert dans la garrigue nîmoise.
Épaulé par ses collègues - Chgyam Namgyel, moine bouddhiste reconverti dans la PJ, et la mystérieuse Vera Cordelle, nouvelle venue dans son équipe -, le commissaire mène l'enquête jusqu'au huis clos explosif d'un village cévenol où s'affrontent yourteurs et notables et où se multiplient les disparitions inquiétantes.
En ce jeudi ordinaire, le Murder Club du village retraite de Coopers Chase échafaude le plan de bataille d'une nouvelle enquête. La plus solaire de ces quatre détectives octogénaires, Joyce, a jeté son dévolu sur un étonnant dossier : le meurtre présumé, il y a dix ans, d'une journaliste dénonçant une fraude fiscale. Un présentateur télévisé local pourrait détenir des informations et si, pour l'approcher, Ron, l'ancien syndicaliste, doit passer à la télévision, qu'à cela ne tienne ! Même Elizabeth, l'ex-espionne, sera là pour le soutenir, malgré l'odieux chantage dont elle est victime : tuer, ou être tuée...
Pendant qu'elle se débat avec sa conscience (et une arme à feu), le Murder Club se montre plus entreprenant que jamais. Mais pour attraper le meurtrier et sortir Elizabeth de ce mauvais pas, ils auront besoin de toute l'aide possible.
Une troisième enquête qui fait honneur au succès international du Murder Club du jeudi, où tendresse, humour et amitié le disputent à l'appât du gain sous la plume incomparable de Richard Osman.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert
Elizabeth, Joyce, Ibrahim et Ron frisent peut-être les quatre-vingts ans, mais ils en ont encore sous le capot. Leur passe-temps favori :s'atteler, tous les jeudis, à de vieilles affaires de meurtre, pour en découvrir le fin mot là où la police a échoué. Jusqu'à ce que la nouvelleleur parvienne : Tony Curran, l'associé du directeur de leur village de retraite, vient d'être retrouvé assassiné dans sa cuisine.Ni une ni deux, Elizabeth convoque ses trois acolytes et lance le Murder Club sur la piste du tueur, toutes cannes dehors. Quand il s'agit de tromper l'ennui et de doubler la police, il ne faut jamais sous-estimer les personnes âgées.Succès absolu au Royaume-Uni, Le Murder Club du jeudi nous entraîne, entre rires et larmes, sur le chemin tortueux des émotions humaines. Car, derrière le meurtre, ce sont les liens tissés au crépuscule d'une vie que Richard Osman dépeint avec brio.Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert« Tellement drôle et intelligent ! Atrocement bien. » Ian Rankin« Les fans de romans policiers vont être captivés. » Harlan Coben« Un polar formidable ! » France Info TV« Richard Osman livre un premier roman savoureux. Déjà un phénomène au Royaume - Uni. » Point de vue« Un régal de suspense. » ELLE« Acide, raffiné et hilarant ! » Biba
« On craque pour ce quatuor d'octogénaires dans ce cosy crime espiègle, déjà carton en librairie outre-Manche. » Télé Poche
« Un cosy mystery irrésistible qui mettra vos méninges à rude épreuve. » France Dimanche
Barren Springs, Missouri. Si vous comptiez en faire votre destination de vacances, faites plutôt comme tout le monde : passez votre chemin. Cette petite ville nichée sous les aisselles des Ozarks ressemble plus à l'enfer qu'au paradis, et ce n'est pas Eve qui vous dira le contraire.Eve Taggert est une fille-mère qui a grandi dans un mobile home avec son frère et une mère alcoolique et droguée. Son seul héritage familial ? Oeil pour oeil, dent pour dent.Sa vie bascule quand on lui annonce la mort de sa fille, Junie. Ou plus exactement, son meurtre. Ne lui reste alors qu'une certitude : elle retrouvera l'assassin et le lui fera payer, quitte à replonger dans les ombres où se terrent ses vieux démons.Traduit de l'anglais par Mireille Vignol« Engel décrit avec brio un milieu dans lequel les femmes se battent envers et contre tout pour offrir la meilleure vie possible à leurs filles... Une fin stupéfiante. » Booklist« Sans concessions. Sauvage et brillant. » The Guardian« Difficile de sortir indemne d'un tel roman qui n'épargne ni ses personnages ni le lecteur, mais qui sait si bien vous transpercer le coeur... » Vaucluse matin« Un roman furieusement noir et féministe. » Le JDD
« Noir, glaçant, impitoyable : un thriller redoutable sur la colère d'une mère. » Télé 7 jours
« Le « rural noir » nous a habitués aux décors glauques d'une Amérique abandonnée à son sort. Mais il est rare qu'une femme, ivre de douleur, en soit l'inoubliable héroïne. C'est ce qui fait toute l'originalité et la force de cet impitoyable polar, dont le terrible exergue pourrait être « oeil pour oeil, dent pour dent » Le Figaro Magazine
Californie du Sud, 1973. Après avoir joué au soldat au Vietnam, Eddie Wakabayashi est de retour à Orange County, où il n'a plus pour lui que son swing légendaire et sa langue bien pendue. Alors qu'il cherche à travailler dans la police, il se heurte au racisme ordinaire à cause de ses origines japonaises - le seul job qu'il obtient, c'est flic dans un immense parc à thème.
Dans ce décor de carton-pâte, il fait ses rondes entre les diverses attactions, chargé de décourager les potentiels vols à l'arraché et de traquer les hippies sous drogue. Mais le moment qu'il préfère de sa journée, c'est quand il s'éclipse pour jouer au golf, ou le soir au bar, quand il peut flirter avec Cendrillon et la Belle au bois dormant en sirotant des piña coladas.
Malheureusement pour Eddie, toutes les bonnes choses ont une fin, et son existence bascule lorsqu'il tombe sur un cadavre au pied des montagnes russes. Car personne n'est censé mourir dans L'Endroit le plus merveilleux au monde. Et si c'est le cas, personne n'est censé en parler, sous peine de risquer le même sort...
Un roman noir à l'humour décapant, qui dresse le portrait d'une Amérique aux prises avec ses paradoxes et engluée dans son racisme.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabienne Gondrand
Manchester, 17 décembre 2011. Zoe Nolan, 19 ans, quitte la tour de sa résidence universitaire à l'aube, après le déclenchement de l'alarme incendie lors d'une fête organisée dans sa colocation. C'est la dernière fois qu'elle est aperçue vivante.
Sept ans plus tard, l'écrivaine Evelyn Mitchell, qui s'intéresse aux disparitions inexpliquées de jeunes femmes, devient obsédée par celle-ci et décide de creuser l'enquête. Alors qu'elle envoie, au fur et à mesure de ses avancées, les chapitres de ce qui constituera son prochain livre à son ami Joseph Knox, elle disparaît à son tour.
Joseph plonge dans ses notes et ses retranscriptions d'interviews, et découvre les témoignages des proches de Zoe. De son petit ami à ses parents, en passant par ses professeurs, sa soeur jumelle et ses amis, tout le monde adorait Zoe Nolan.
Mais dans ce cas, pourquoi mentent-ils et se contredisent-ils entre eux ?
Un roman noir jubilatoire et addictif, qui convoque brillamment les codes de la narrative non-fiction, tantôt pour la parodier, tantôt pour la sublimer. Résultat : on se passionne pour l'affaire Zoe Nolan comme on s'est passionné pour l'affaire de la petite Maddie ou celle de Xavier Dupont de Ligonnès, au point de vouloir résoudre l'enquête nous-mêmes.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par jean Esch
« Ma première cigarette avait le parfum des intestins qui se vident et
le goût du rouge à lèvres de ma mère. »
Côte ouest américaine, années 1990.
Cyrus Colfer a quinze ans quand il allume sa première cigarette.
Sa mère, ancienne prostituée devenue proxénète, lui a pourtant toujours formellement interdit de fumer. Un peu de cendre tombe sur le carrelage, il frissonne en imaginant sa réaction quand elle rentrera à la maison.
Mais sa mère est déjà là. Allongée sur le sol, en jupe trop courte, comme d'habitude. Le corps lardé de vingt-huit coups de couteau.
Dix ans plus tard, Cyrus Colfer n'a pas perdu le goût de fumer. Et il est prêt à retrouver l'assassin de sa mère. À un détail près : il est devenu aveugle.
Un roman qui nous plonge dans les tribulations d'un antihéros plein de ressources, contrairement aux apparences.
Quand Albert, jeune orphelin solitaire, rencontre Solange, fille de tondue abandonnée à elle-même, c'est l'étincelle qui allume la mèche. Seuls contre tous, ils deviennent inséparables, et transforment leur amitié en un amour féroce.
Leur premier crime est un accident.
Le deuxième, un calcul.
Les étés meurtriers se suivent sans se ressembler, sur le rythme mélancolique d'une chanson disco des années 1970. Mais la mèche se consume... et leur drôle de danse ne peut pas durer éternellement.
Un roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti-héros torturés. Ces Papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter.
Sandrine ne s'aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues.
Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu'il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.
Mais ce n'est pas son fils, ce n'est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s'écroule.
Dernière sélection du Prix Maison de la Presse 2020
Finaliste Prix Libr'à Nous 2021 - catégorie Polar
« Il arrive qu'un livre, soudain, résonne avec le monde environnant, jusqu'à l'éclairer d'une lumière singulière. » Libération
« Ce polar psychologique traite avec talent du sujet de l'emprise et de la violence conjugale. » France Dimanche
« C'est un coup de génie que réalise Louise Mey avec La Deuxième Femme, l'un de ses romans les plus puissants de cette rentrée de janvier. » Causette
« Une jeune auteure à suivre » ELLE
« Féministe, écrivaine, et auteure attachée aux rapports que les femmes entretiennent avec leur corps, elle décortique dans ses romans, avec une terrible acuité, les mécanismes psychologiques de la violence. » Marie Claire
« Manipulations, angoisses et violences conjugales se mêlent avec réussite dans ce thriller psychologique aussi formidable qu'étonnant. » Femme Actuelle
« Avec un style incisif, cette jeune auteure de romans noirs aborde la violence conjugale à travers une plongée dans le mécanisme de l'emprise. Vertigineux ! » Version Femina
« Bouleversant. (...) Un roman engagé sur l'emprise et la violence conjugales. » Ici Paris
« Un roman sombre et douloureux qui aborde avec force des thèmes aussi noirs que la violence, l'emprise et la manipulation. » Vaucluse Matin
Alan Conway écrit des romans policiers. C'est un auteur à succès, ce qui n'est pas pour déplaire à son éditrice, Susan Reynolds. Depuis des années qu'elle travaille avec lui, elle n'a pas de raison de se plaindre : chacun de ses livres se retrouve sur les listes de best-sellers. Les lecteurs adorent le détective Atticus Pünd, personnage central des romans de Conway, et ils raffolent de ses enquêtes dans la campagne anglaise des années 1950. Ils achètent, et Susan Reynolds sourit.
Et son sourire s'étire à la lecture du nouveau manuscrit de son auteur fétiche. Rien de très original ou de très inhabituel : des meurtres, des suspects. La recette classique, efficace. Racoleur et bien ficelé, ce texte a tout pour plaire lui aussi au plus grand nombre. Mais les trois derniers chapitres et le dénouement de l'enquête manquent, ce qui a le don d'agacer l'éditrice qui s'empresse de les réclamer. Les obtenir cependant, se révèle être une tâche bien compliquée, surtout lorsqu'elle apprend la mort de l'auteur qui, en mettant fin à sa vie, menace celle de sa maison d'édition...
Roman dans le roman, Comptine Mortelle est un bel hommage à Agathe Christie et au roman d'énigme. Anthony Horowitz maîtrise les codes du genre et les transgresse pour notre plus grand plaisir.
Traduit de l'anglais par Annick Le Goyat.
1933. Si on lui avait annoncé qu'elle renoncerait à sa lune de miel pour embarquer sur une croisière de luxe en Europe, Louisa Cannon ne l'aurait pas cru. C'était compter sans l'appel du devoir, surgi sous les traits d'un mystérieux homme à la solde des services secrets anglais.
En ces temps d'inquiétude politique, ni la relation extra conjugale de Diana Mitford avec un agitateur notoire ni le soutien véhément de sa soeur Unity pour Hitler ne passent inaperçus, et Louisa, par sa position d'ancienne chaperonne des deux soeurs, est apparemment la personne idéale pour les espionner. Seulement, lorsqu'elle s'est résolue à endosser ce rôle inconfortable, Louisa était loin d'imaginer la tournure funeste qu'allait prendre son voyage...
Plus que jamais, fiction et réalité se mêlent sous la plume virevoltante de Jessica Fellowes, qui retrace des années d'audace et de doutes, des intrigues politiques autant que personnelles, des femmes auréolées de splendeur comme de scandale.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Valérie Rosier
« Étude de moeurs, chronique historique basculant vers le thriller, mélange de personnages historiques et fictifs, c'est un roman à énigmes passionnant et plus complexe qu'il n'y paraît. » Télé Z
Été 1943. Il y a des endroits pires que Zurich, et Bernie Gunther est bien placé pour le savoir. Quand Joseph Goebbels, ministre en charge de la propagande, lui demande de retrouver l'éblouissante Dalia Dresner, étoile montante du cinéma allemand qui se cache d'après la rumeur à Zurich, il n'a d'autre choix que d'accepter. Mais, très vite, cette mission en apparence aussi aguichante que l'objet de la recherche, prend un tour bien plus sinistre. Car le père de Dalia Dresner est en fait un croate antisémite de la première heure, sadique notoire, qui dirige un tristement célèbre camp de concentration de la région. Et la police suisse exige au même moment que Gunther fasse la lumière sur une vieille affaire qui risque de compromettre des proches de Hitler.
La Femme de Zagreb est une histoire formidable, extrêmement bien documentée sur cette période cauchemardesque, avec son héros cynique, attachant, et toujours aussi indomptable.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Philippe Bonnet
Dans ce sixième épisode, retour aux sources.
Berlin, 1934 : Le monde est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l'est pas. Après avoir quitté la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des résidents du célèbre hôtel Adlon. Le dirigeant d'une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus tard, on repêche le cadavre d'un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ? Dans le même temps, Bernie fait la connaissance de deux résidents de l'hôtel : une talentueuse et ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 et un gangster américain proche de la mafia de Chicago, bien décidé à s'enrichir grâce aux J.O. Sur fond de montée de la discrimination à l'égard des juifs, Bernie découvre un réseau de sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de l'Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les J.O. . La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, dans le Cuba prérévolutionnaire.
Traduit de l'anglais par Philippe Bonnet
Hervé est un homme ordinaire. Un voisin banal.Un gentil mari sans histoires. Un retraité de soixante trois ans qui, pour tuer l'ennui, épie les autres depuis sa fenêtre ou erre dans les rues tranquilles d'Alfortville avec son chien, Billy. Et passe peut-être parfois une tête au Perroquet, le bistrot du coin.Un jour, de nouveaux voisins emménagent au dessus de chez lui. Jeunes, beaux, riches, avec de magnifiques enfants. Ils sont tout ce qu'il n'est pas.Ils ont tout ce qu'il n'a plus. Si sa femme voit là une opportunité de se faire de nouveaux amis, lui les déteste immédiatement.« Quand devient-on un monstre ? C'est quoi, un monstre ? » se demande Hervé. Lorsque l'on se pose la question, c'est qu'il est déjà trop tard.On ne connaît pas nos voisins. Ni ceux qui partagent nos vies. Pas même cette personne là, dans le reflet du miroir. Un premier roman noir magistral, qui brosse le portrait d'un homme ordinaire et de sa descente aux enfers.« La révélation d'une vraie nouvelle plume. » Livres Hebdo
« Le texte est ainsi d'une grande puissance dramatique sans jamais forcer le trait. Les mots sont comptés, l'expression sobre, le regard à distance. Sa force vient de sa précision, celle de l'entomologiste qui observe à la loupe un fait divers ordinaire. Et l'érige en tragédie. » France Inter
Mars 1943. Le Reich vient de perdre Stalingrad et le moral est au plus bas. Pour Joseph Goebbels, il faut absolument redonner du panache à l'armée allemande et porter un coup aux Alliés. Or sur le territoire soviétique, près de la frontière biélorusse, à Smolensk, ville occupée par les Allemands depuis 1941, la rumeur enfle. Des milliers de soldats polonais auraient été assassinés et enterrés dans des fosses communes. Dans la forêt de Katyn, aux abords de la ville, des loups auraient d'ailleurs déterré des fragments de corps. Qui est responsable de ce massacre ? L'Armée rouge sans doute. Pour Goebbels, c'est l'occasion rêvée pour discréditer les Russes et affaiblir les Alliés. Il a l'idée d'envoyer sur place une autorité neutre, le Bureau des crimes de guerre, réputé anti-nazi, pour enquêter objectivement sur cette triste affaire. Le capitaine Bernie Gunther, qui y officie est la personne idéale pour accomplir cette délicate mission. Gunther se retrouve dans la forêt de Katyn avec une équipe pour exhumer les quatre mille corps des officiers polonais et découvrir la vérité, quelle qu'elle soit.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Philippe Bonnet
Berlin, 1942. Bernie Gunther, capitaine dans le service du renseignement SS, est de retour du front de l'Est. Il découvre une ville changée, mais pour le pire. Entre le black-out, le rationnement, et un meurtrier qui effraie la population, tout concourt à rendre la vie misérable et effrayante. Affecté au département des homicides, Bernie enquête sur le meurtre d'un ouvrier de chemin de fer néerlandais. Un soir, il surprend un homme violentant une femme dans la rue. Qui est-elle ? Bernie prend des risques démesurés en emmenant cette inconnue à Prague, où le général Reinhard Heydrich l'a invité en personne pour fêter sa nomination au poste de Reichsprotektor de Bohême-Moravie.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Philippe Bonnet